TRUSTe v. BBBonline

Dans la mouvance «on va régler la communauté par la communauté», vers la fin des années 90, la fin du millénaire quoi, on a cru à la solution des certifications de sites Internet par des organisations respectables et respectées. Si quelqu’un en doutait, une récente étude, reprise sur le blogue de Wired, est en train d’officialiser le fait qu’il s’agit bien d’une formule qui a vécue. Précisément, une recherche de Ben Edelman, doctorant à Harvard, semble suggérer le manque de fiabilité de certaines organisations et tout particulièrement TRUSTe.

Selon l’article,

“5.4% of Trust-E sites were untrustworthy, while only 2.5% of the baseline sites were.

Edelman attributes these results to Truste’s reliance on customer complaints, its willingness to allow companies to violate their policies and then fix them later, its reluctance to strip certification and its economic incentive to keep sites as customers.”

Une étude de 35 pages donc qui ne paraît pas critiquer de la même manière BBBonline .

BBB’s tradition of self-regulation seems to help – creating institutional protection against lax review, and blunting short-run incentives to issue unearned certifications. BBB also benefits from its regional network of evaluators, whose proximity to applicants lets them better assess trustworthiness. Yet BBB’s small member list and apparent delays make it an unlikely solution to the full problem of online safety.

Rappellons que TRUSTe était la solution négociée à l’époque avec le gouvernent Clinton pour éviter une loi sur la vie privée.

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