Suzanne Côté Takes Justice LeBel’s Chair at the Supreme Court

On the eve of Justice Louis LeBel‘s retirement, the PMO has announced his replacement. A Gaspésienne. A woman. A litigator in private practice at Osler’s Montréal office. Suzanne Côté. In every way a safe appointment, which has already been warmly received, and which raises none of the delicate difficulties of the previous announcement concerning Justice Marc Nadon. The timing is interesting on a day when all eyes are on Pierre Karl Peladeau announcing that he’ll run – and Doug Ford saying he won’t. This story may get lost.

The announcement stated:

« Je suis ravi d’annoncer la nomination de Suzanne Côté à la Cour suprême du Canada. Forte de connaissances juridiques approfondies et d’une expérience de plusieurs décennies, Me Côté apportera une énorme contribution à cette importante institution canadienne. Sa nomination survient au terme de vastes consultations menées auprès de membres éminents des milieux judiciaires québécois, et nous sommes persuadés qu’elle constituera un précieux atout pour le plus haut tribunal du Canada »

The announcement says that their consultations included the Government of Quebec, the Chief Justice of Canada, the Chief Justice of Quebec, the Chief Justice of the Quebec Superior Court, the Canadian Bar Association, and the Barreau du Québec. We don’t know what role the House of Commons is expected to play in reviewing the nomination

Here’s the CBC story. It notes her role in representing the Charest government before the Bastarache Commission on judicial appointments. She’s taught at the Université de Montréal and the Université du Québec à Rimouski, and is the spouse of McCarthy Tétrault’s senior litigator, and former Bâtonnier Gérald R. Tremblay. One can’t tell much from her published writings in three Barreau publications:

De l’évaluation des dommages suivant la résiliation des contrats de service et les contraventions à la Loi sur la concurrence, dans Les dommages en matière civile et commerciale 2006 Côté, Suzanne; Tournier, David, Barreau du Québec – Service de la formation continue
Le délai de 180 jours, où en sommes-nous ?, dans La réforme du Code de procédure civile, trois ans plus tard 2006 Barreau du Québec – Service de la formation continue
La percée du voile corporatif : qu’en est-il 10 ans plus tard ?, dans Développements récents sur les abus de droit 2005
Côté, Suzanne; Girard, Julie Barreau du Québec – Service de la formation continue

The most interesting observation comes from a Laval interview in which she expressed a hankering to throw in the towel and go to medical school: <>

The Laval piece sums her up.

Gagner!
Voilà son leitmotiv. Bâtir un plan d’arguments aussi implacable que rigoureux. Afficher son profond désir de gagner. Laisser sa marque. Mener une joute intellectuelle oratoire sans faille. Convaincre le juge de la justesse de sa vision juridique. Tel est son quotidien.

Me Côté affirme même qu’il faut séduire le juge au sens intellectuel du terme, ce qui consiste, pour l’essentiel, à le persuader. Présenter un concept sous un angle qu’il n’avait peut-être pas saisi au moment de parcourir le dossier. S’adapter et informer « notre » juge avec élégance et conviction afin qu’il ait la connaissance nécessaire pour rendre sa décision.

A good addition to the court – supplementing its commercial law and civil litigation expertise after Ian Binnie stepped down. It leaves Rosie Abella as the court’s sole expert on labour relations and employment law.

SC

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