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Wednesday: What’s Hot on CanLII? – July 2023

At the beginning of each month, we tell you which three English-language cases and French-language cases have been the most viewed* on CanLII in the previous month and we give you a small sense of what the cases are about. 

For this past month, the three most-consulted English-language decisions were:

1. South West Terminal Ltd. v Achter Land, 2023 SKKB 116

[40] Counsel for Achter remonstrates that allowing a simple 👍 emoji to signify identity and acceptance would open up the flood gates to allow all sorts of cases coming forward asking for interpretations as to what various different emojis mean – for example what does a 👊 emoji mean or a 🤝 emoji mean, etc. Counsel argues the courts will be inundated with all kinds of cases if this court finds that the 👍 emoji can take the place of a signature. This appears to be a sort of public policy argument. I agree that this case is novel (at least in Saskatchewan) but nevertheless this Court cannot (nor should it) attempt to stem the tide of technology and common usage – this appears to be the new reality in Canadian society and courts will have to be ready to meet the new challenges that may arise from the use of emojis and the like.

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2. Clancy v Farid, 2023 ONSC 2750

[219] The plaintiffs collectively seek $500,000.00 in punitive or exemplary damages in the amount of $9,433.96 for each. The plaintiffs argue that the award of compensatory damages is insufficient “to penalize” the defendant. The plaintiffs argue that amount being claimed for each plaintiff is on the low end of the scale for these types of cases. The plaintiffs maintain that the defendant’s campaign of cyber-harassing and cyberbullying is malicious, reprehensible, and malevolent, giving rise to a substantial award of punitive damages. The plaintiffs submit that an award of punitive damages is necessary to send a message to the defendant and to similar “trolls” who hide behind the veil of the Internet, that there are serious consequences to their reprehensible actions.

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3. Meads v. Meads2012 ABQB 571

[1] This Court has developed a new awareness and understanding of a category of vexatious litigant. As we shall see, while there is often a lack of homogeneity, and some individuals or groups have no name or special identity, they (by their own admission or by descriptions given by others) often fall into the following descriptions: Detaxers; Freemen or Freemen-on-the-Land; Sovereign Men or Sovereign Citizens; Church of the Ecumenical Redemption International (CERI); Moorish Law; and other labels – there is no closed list. In the absence of a better moniker, I have collectively labelled them as Organized Pseudolegal Commercial Argument litigants [“OPCA litigants”], to functionally define them collectively for what they literally are. These persons employ a collection of techniques and arguments promoted and sold by ‘gurus’ (as hereafter defined) to disrupt court operations and to attempt to frustrate the legal rights of governments, corporations, and individuals.

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The three most-consulted French-language decisions were:

1. Pharmaciens (Ordre professionnel des) c. Bertrand, 2023 QCCDPHA 16

[65] Par son plaidoyer de culpabilité sous l’unique chef de la plainte, Mme Bertrand reconnaît avoir fait preuve de négligence en omettant de procéder aux vérifications requises lors de la validation et de l’exécution d’une ordonnance au nom de l’enfant D.R. prescrivant du CortefMD et remettant plutôt du WinpredMD. Elle a ainsi contrevenu à l’article 77 (1) du Code de déontologie des pharmaciens[10] ainsi libellé :

77. Outre ceux visés aux articles 59et 59.1 du Code des professions (chapitre C-26) et celui qui peut être déterminé en application du paragraphe 1 du deuxième alinéa de l’article 152 de ce Code, les actes suivants sont dérogatoires à la dignité de la profession:

1° commettre une négligence dans l’exercice de sa profession;

[…]

[66] Les autorités présentées par les parties soulignent le caractère intrinsèquement grave de l’infraction en lien avec la profession.

[67] En effet, le public est en droit de s’attendre à ce qu’un pharmacien serve le bon médicament.

[68] L’exécution d’une ordonnance est un privilège qui se situe au cœur même de la profession de pharmacien. Celui-ci a un devoir de vérification.

[69] La protection du public est compromise de façon directe lorsqu’un pharmacien fait preuve de négligence dans l’exécution d’une ordonnance.

[70] Le Conseil rappelle qu’il n’est pas nécessaire qu’il y ait eu réalisation de conséquences néfastes pour constater la gravité de l’infraction.

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2. Commission de la construction du Québec c. Vital Roy 3D inc., 2023 QCTAT 2902

[1] Le 17 juin 2021, la Commission de la construction du Québec, la CCQ, exerce un recours afin de régler une difficulté d’interprétation ou d’application de la Loi sur les relations du travail, la formation professionnelle et la gestion de la main-d’œuvre dans l’industrie de la construction[1], la Loi R-20, en vertu du premier alinéa de l’article 21 de cette loi. Le différend porte sur divers travaux d’implantation faits par les aides-arpenteurs-géomètres, les AAG, de l’entreprise Vital Roy 3D inc., VR3D.

[2] Devant la Cour du Québec, la CCQ a déposé une réclamation[2] contre VR3D afin de récupérer des salaires et autres avantages impayés en conformité avec l’une ou l’autre des conventions collectives applicables dans l’industrie de la construction à la suite de la réalisation de ces travaux. Ce dossier est suspendu le temps de la présente instance devant le Tribunal.

[3] La CCQ affirme que les travaux d’implantation de différents ouvrages sur les chantiers sont des travaux de construction assujettis à la Loi R-20, car ils participent à la fondation et à l’érection d’un bâtiment ou d’un ouvrage de génie civil.

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3. Tecsys inc. c. Patrao, 2023 QCCA 879

[1] L’appelante se pourvoit contre un jugement rendu le 28 février 2022 par la Cour supérieure, district de Montréal (l’honorable Stéphane Lacoste), lequel accueille en partie la demande introduite par l’intimé à la suite de son congédiement et la condamne à lui payer (i) 476 340 $ à titre d’indemnité tenant lieu de délai de congé d’une durée de 13 mois, (ii) 64 717,44 $ à titre de solde de bonification pour l’année 2016-2017, (iii) 20 000 $ de dommages moraux et (iv) 20 000 $ pour abus de procédure.

[2] L’appelante propose en outre que le jugement entrepris est entaché à sa face même d’une erreur de calcul de 10 000 $ concernant la somme payable à l’intimé à titre de solde de bonification. Elle demande à la Cour de l’autoriser à modifier sa déclaration d’appel à ce sujet et à modifier en conséquence à la baisse la conclusion monétaire concernée.

[3] La Cour conclut qu’il y a lieu d’autoriser l’appelante à modifier sa déclaration d’appel et d’accueillir l’appel en partie afin de corriger le montant accordé par le juge au titre du solde de bonification et d’infirmer la conclusion du jugement condamnant l’appelante à payer 20 000 $ à l’intimé pour abus de procédure.

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* As of January 2014 we measure the total amount of time spent on the pages rather than simply the number of hits; as well, a case once mentioned won’t appear again for three months.

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